06 Juil Le piège AVG anti-virus
Les pratiques commerciales trompeuses et déloyales
Tic tac, tic tac, n’oubliez pas de payer votre anti-virus GRATUIT !
Dans le cadre de nos interventions pour les particuliers qui sont à 95% des personnes retraités donc pas forcément en phase avec les dernières innovations informatiques, nous rencontrons à juste titre, des questionnements par rapport à la sécurité d’un ou plusieurs ordinateurs personnels. Revenons quelques instants sur les anti-virus gratuits et leur marketing intrusif. Ne tombez pas dans leur piège !
Pratique commerciale déloyale
Loin de nous de critiquer le bien fondé des marques d’anti-virus. Ils auront été bien utiles et toujours aujourd’hui, plusieurs services automatisent des tâches de maintenance courantes mais pas forcément très accessibles aux utilisateurs particuliers.
En effet, depuis l’arrivée de la version de Windows 10, Microsoft a très sérieusement repris les choses en main. L’anti-virus de base fourni par défaut gratuitement avec votre version de Windows (Windows Defender) fait tout à fait le travail demandé (protection contre les menaces les plus courantes, mise à jour de la base de donnée des attaques, etc). C’est dans l’intérêt de Microsoft que de proposer à tous ses utilisateurs un système d’exploitation fiable. De nombreux clients dans les années 2000 ont d’ailleurs fui au profit de la marque Apple principalement pour cette raison.
Le marché des anti-virus est ‘juteux’ parce qu’on y introduit la notion de peur, de piratage de menace. La plupart des utilisateurs non spécialiste veulent simplement une chose, la tranquillité. Ainsi, la plupart du temps les gens achètent une protection (un abonnement) sans pour autant savoir ce qu’il va réellement faire sur votre machine (PC).
Il faut savoir que le pour un anti-virus, le fait d’écarter les menaces est presque devenu une tâche annexe. La plupart des marques fournisseur de logiciels (avast, avg, kapersky, etc.) ont quasiment toutes développé leurs services dans la maintenance, la protection des données, le nettoyage (broyage de fichiers), la navigation plus sécurisée (service VPN par exemple)… et tous ce travail est bien utile à bon nombres d’utilisateurs. En soi, c’est tout à fait louable. En revanche ce qui l’est moins, c’est la façon d’induire le consommateur de façon trompeuse. C’est d’ailleurs condamnable par la loi (article L. 121-1 du Code de la consommation) et plus généralement par la directive européenne n° 2005-29 du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs.
Le marché des anti-virus est ‘juteux’ parce qu’on y introduit la notion de peur, de piratage de menace. La plupart des utilisateurs non spécialiste veulent simplement une chose, la tranquillité. Ainsi, la plupart du temps les gens achètent une protection (un abonnement) sans pour autant savoir ce qu’il va réellement faire sur votre machine (PC).
Il faut savoir que le pour un anti-virus, le fait d’écarter les menaces est presque devenu une tâche annexe. La plupart des marques fournisseur de logiciels (avast, avg, kapersky, etc.) ont quasiment toutes développé leurs services dans la maintenance, la protection des données, le nettoyage (broyage de fichiers), la navigation plus sécurisée (service VPN par exemple)… et tous ce travail est bien utile à bon nombres d’utilisateurs. En soi, c’est tout à fait louable. En revanche ce qui l’est moins, c’est la façon d’induire le consommateur de façon trompeuse. C’est d’ailleurs condamnable par la loi (article L. 121-1 du Code de la consommation) et plus généralement par la directive européenne n° 2005-29 du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs.
Pour rappel, voici ce qui définit une pratique commerciale déloyale :
Une pratique commerciale est déloyale lorsqu’elle est contraire aux exigences de la diligence professionnelle et qu’elle altère, ou est susceptible d’altérer de manière substantielle, le comportement économique du consommateur normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, à l’égard d’un bien ou d’un service.
Le caractère déloyal d’une pratique commerciale visant une catégorie particulière de consommateurs ou un groupe de consommateurs vulnérables en raison d’une infirmité mentale ou physique, de leur âge ou de leur crédulité s’apprécie au regard de la capacité moyenne de discernement de la catégorie ou du groupe.
Dans le cas d’un popup AVG (fenêtre à ouverture automatique sur un ordinateur équipé d’un logiciel de la marque). On est bien dans cette définition.
Les mots employés comme : abonnement GRATUIT viennent en contradiction totale avec le mot expire/a expiré (par définition : un abonnement gratuit ne peut pas expirer). Ici, on joue clairement sur la peur en vous incitant à prendre un abonnement payant sans aucune raison apparente. En vous faisant croire que votre abonnement gratuit ne vous protègera plus (ce qui n’est évidement pas le cas). De plus le public susceptible de tomber dans le piège de l’acte d’achat est le plus souvent âgé et non professionnel, ce qui une fois de plus caractérise l’infraction.
C’est d’autant plus vicieux que les fenêtres popup ne sont pas des encarts publicitaires comme on pourrait le voir dans un magasine ou bien un media classique. C’est votre ordinateur à travers le logiciel de la marque qui vous l’impose. Autrement dit, le logiciel qui vous protège et de qui émane une certaine confiance peut plus facilement avec son aura vous persuader.
Autre avantage, le popup échappe assurément au régulateur : la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes).
En conclusion :
Ne payez pas ! Si vous utilisez votre ordinateur de façon courante ou classique pour de la bureautique ou bien pour aller sur des sites connus / marques d’internet et que vous avez au minimum Windows 10, alors vous êtes protégé pour l’essentiel même si vous faites des achats en ligne – sur un site sécurisé et notable, connu du public, bien entendu...
Si par contre vous êtes un aventurier du web, qu’il vous viendrait à l’idée d’allée sur le ‘Dark web‘ alors oui, votre machine devra être équipée de solutions de protections bien spécifiques. Au minimum un VPN, un anti-virus offrant une protection complète (donc payante) avec la myriade d’outils de sécurisation qui va avec et un navigateur web spécifique capable de protéger votre anonymat et de lire les extensions en point ‘onion’.
Si vous souhaitez en savoir plus ?
Lire l’article complet sur les pratiques commerciales trompeuses : les clés pour les reconnaître et s’en prémunir.